in real life, too, women love to be that girl who tames the bad boy ~ ezra clarke

Ezra Clarke. S’il est né inconnu, aujourd’hui il a réussi à devenir quelqu’un. Quelqu’un qu’on reconnait dans la rue. Mais ça, c’est la fin de l’histoire et toute histoire a un commencement. Elle commence un 10 octobre 1989 dans un hôpital de cette chère ville de New York. Un papa, une maman, un bébé. Ce bébé, ce n’est pas Ezra, non, lui il est encore bien au chaud dans le ventre de sa chère maman. Ce bébé qui est dans les bras du papa, c’est Novalee, sa grande soeur. A ce moment-là, elle n’avait qu’un peu plus d’un an et c’était voulu. A quoi bon faire des enfants peu à peu quand on peut les avoir tous en même temps. Certes, ça double la charge de travail mais quand c’est terminé, et bien c’est terminé ! Et comme si ce n’était pas suffisant, la charge a été triplée quand ils ont donné naissance à une autre petite fille un an après la naissance d’Ezra. Il était entouré de filles, le seul garçon de la maison après son père. Sa petite soeur, il a toujours eu à coeur de s’en occuper, elle était plus petite donc forcément... c’était un bijou dont il fallait s’occuper, ce qui n’était pas le cas de Novalee ou beaucoup moins en tout cas. Pour autant, ça ne veut pas dire qu’il a préféré la petite à Novalee, il les a aimées autant l’une que l’autre. Ils ont toujours vécu confortablement tous les cinq et pour cause, les parents étaient des avocats. D’ailleurs, ils avaient grand espoir que leur unique fils prenne la suite, que lui aussi se lance dans le droit et qu’il devienne avocat ou mieux mais ça n’a jamais été le grand rêve d’Ezra de poursuivre la carrière de ses parents. Lui, il voulait devenir un grand sportif. Depuis tout petit il regardait les match de baseball avec ses parents et il était tellement envieux alors dès qu’il a pu, il s’est entraîné et est entré dans l’équipe de baseball. Il a travaillé dur pour y arriver et aujourd’hui, ce travail acharné a payé puisqu’il fait partie de l’équipe de baseball adorée de la ville : les Yankees. Dire qu’il gagne bien sa vie serait un euphémisme. Et si ses parents ont d’abord été déçus qu’il ne veuille pas prendre leur suite, il a réussi à se racheter en intégrant l’équipe préférée de son cher papa. Quand il ne joue pas, il fait la fête, c’est aussi simple que ça. Il enchaîne les verres, finit souvent complètement bourré bien que l’expérience a fait qu’il faut qu’il ai bu pas mal avant d’être vraiment bourré et parfois, il simule juste pour emmerder les gens qui le lui rendent bien. Les femmes, il les aiment, sûrement un peu trop ou peut être pas assez pour se caser véritablement avec l’une d’entre elles. Les relations sérieuses, il n’a jamais connu. Il enchaîne les coups d’un soir, certaines deviennent des plans réguliers mais ça s’arrête là, c’est purement physique. A pourtant presque trente ans, il n’est pas prêt à aller plus loin, tenant bien trop à sa liberté d’homme célibataire et puis, ça lui manquerait trop de ne plus se taper la première venue, il doit bien l’avouer. Les seules femmes qu’il aime d’un amour infini sont sa mère et ses deux soeurs. Il est prêt à tout pour elle, sûrement même à tuer tellement il les aiment et les protègent depuis toujours. Les autres ? C’est plus compliqué. En parlant de compliqué, il se retrouve à devoir organiser le mariage de sa soeur. Les mariages et lui, ça fait deux mais c’est sa grande soeur, il est prêt à tout pour elle et là, c’est limite un sacrifice, surtout qu’il doit bosser avec Madame Jules Emmerdeuse Hopkins. Il se demande d’ailleurs comment il a fait pour ne pas la tuer ces dix dernières années. Dix ans qu’il supporte cette fille, c’est trop pour lui. C’est compliqué d’organiser un mariage correctement avec une personne tellement différente de lui, ce qui fait qu’ils ne sont d’accord sur pratiquement rien. Mais Jules, elle est aussi un peu trop attirante, tellement que parfois, tout se mélange dans la tête d’Ezra, encore plus quand il est complètement bourré, ce qui est très souvent le cas.