Marilyn Hopkins
en un soupir, les étoiles s'éteignent.Prénom Nom : marilyn, la boîte de conserve, la bouche en coeur, les boucles blondes, la poupée en plastique; celle dont on retient à peine le nom mais dont on reconnaît les lèvres.
hopkins, la famille des quatre filles new-yorkaises, les gueules d'anges qui se cassent jamais.
Age et lieu de naissance : elle est née le dix-neuf mai
1985 à new york.
Métier : elle a usé son pinceau, trop de fois, trop longtemps. il lui sert plus vraiment, alors elle a laissé le temps filer, et son talent s'effilocher, il ne lui reste plus qu'à aider les artistes encore vigoureux. ceux qui ont encore quelque chose à dire. elle les affiche dans sa galerie; et organise les expositions. connue dans le milieu, son nom résonne comme celui du
mécène.
origines et nationalité : née à new-york, habite à new-york, crève à new-york. pure souche
américaine, qui n'a jamais eu l'opportunité de s'imaginer l'
american dream; la vérité étant déjà à sa fenêtre. mais, de loin, des relents doux de la
suède par sa mère.
Statut amoureux : elle est
fiancée au richissime photographe qui fait les unes des magasines les plus fameux. pseudonyme de horus, pour le dieu du ciel égyptien qui fait pleurer des averses dans sa poitrine. cercle vicieux du serpent qui se mord la queue. trop de paillettes pour les illuminer; l'amour s'étouffe sous le strass et les flashs. il boit, elle fume, il casse les bouteilles, elle écrase ses clopes. ça dure, mais quelque chose se brise. l'étincelle s'estompe comme l'ont fait les coups de pinceaux. prendre le temps de se retrouver, de se souvenir de comment on s'aimait.
Statut familial papa médecin, maman professeur de yoga, lou(ise); la plus grande, sage et déjà maman, jules(iette): l'instit épileptique, et max(ine): celle qui fourre ses pâtisseries au goût de contes de fée qui se dépoussièrent toujours. puis, y a marylin: l'artiste un peu maudite, la baudelaire un peu ratée, le van gogh qui ne s'est pas un peu coupé l'oreille mais complètement le coeur. une belle famille, oui. ils s'aiment, forcément. marylin, petite têtue qui a légué son âme de révoltée à sa cadette. la maison s'est calmée, au fil des années d'ouragans. la famille unie. c'est ça. les hopkins.
Traits de caractère :dynamique + intelligente + cultivée + drôle + organisée. esprit contrôlant + hautaine + égocentrique + superficielle + impulsive.
groupe : manhattan.
avatar et crédit : dianna agron.
Questionnaire : Toi et l'amour : l'amour pour elle, ça a toujours facile. l'alchimie s'installait à chaque fois. fille populaire, nana fan de bowie et van gogh, aux allures revêches et fêtarde mais pas débile et dégueu. marilyn a toujours eu du succès. elle a toujours eu les pieds sur terre, elle a aimé, oui, sans jamais trouver l'osmose. l'engagement, très peu pour elle. voulant papillonner, s'amuser, se dévergonder, chaque nuit regorgeant d'expériences nouvelles. puis, lui, il entre à l'agence. elle était alors en couple avec alex, un modeste comptable, sympathique et attachant quoiqu'un peu redondant. star et sourire, il la veut. il l'a eu. depuis deux ans et demi qu'ils se voient chaque jour. il l'a demandé en mariage. elle a dit oui. gros buzz. le mariage, un événement de presse. et dans toute cette illusion du couple qui s'engage; marilyn est perdue dans ce qu'elle veut. renoncer à ses rêves de gosse indépendante pour toujours? faire la promesse à ce type qui frôle l'alcoolisme avec la célébrité qui lui monte à la tête? ça fait des semaines et presque des mois qu'ils n'ont pas dormi sous les mêmes draps. la bague au doigt ressemble à une cage au coeur.
Un vendredi soir parfait : à roucouler sur sa terrasse avec son fiancé quand tout allait bien dans le meilleur des mondes, maintenant elle se raccroche à sa superficialité d'adolescente qui ne l'a jamais lâché. grandes soirées. flûte de champagne, dj, et éclats de rire dans tout le jardin. les rictus, faux ou vrais, à serrer le ventre et à dévoiler une nouvelle création de mode en se vantant de ses escarpins. ça finit toujours par une clope à quatre heures du matin, qui s'écrase sur le balcon pour finir dans le barbecue éteint qui sert de cendrier. mais ce qui lui manque vraiment, c'est se blottir dans des bras pleins d'amour en matant
dirty dancing pour apprendre la choré.
Toi et l'amitié : peu réputée pour sa fidélité, en amitié, c'est les mêmes rumeurs qui courent. vivant avec trois frangines, c'était toujours compliqué de se mêler à d'autres filles. trop capricieuses, trop ci, trop ça, il y avait toujours quelque chose qui clochait: elles n'étaient pas des hopkins. elles n'avaient pas les mêmes habitudes que la fratrie. et jouer avec des filles, ça se risquait aux trahisons des fillettes de collège et lycée, aux blablas débiles de nanas qui confondent leur égocentrisme dans des insultes. rabaisser pour avoir l'air grande. non, vraiment, marilyn cessa de jouer avec des filles au moment où ses soeurs passèrent à leur tour l'âge de jouer.
omg, you spoke to nathan, MY boyfriend. you're such a bitch. she's so not worthy. total whore. les mots qui se dépêchent de s'aligner pour avoir l'air menaçante et au final, balancer les pires insultes à une fillette qui va tout pleurer sur son duvet. elle voulait pas connaître ça, marilyn. des potes, quelques unes, oui. mais jamais d'amies. ça lui ferait trop de peine, personne la comprendrait. sans jamais avoir déménagé de new-york, marilyn n'a donc jamais eu d'encrage sur ce point là. batifolages comme pour ses amours avant de rencontrer son photographe. la peur humaine d'avoir mal. carapace sur carapace, elle finit par croire que rien, ni personne, n'arriverait à sa cheville. à l'exception de christina, qui reste tout de même une rencontre assez fraîche. rencontre à l'école d'arts. les deux nanas se quittent pas, blague salace sur moquerie potache, le sarcasme qui font d'elles les vipères de la galerie où elles travaillent toutes les deux, puisque christina s'occupe des financements de la galerie. mais y a toujours la crainte de se faire avoir, ou de tromper l'autre. et si c'était elle qui gâchait tout au nom de son propre succès? marilyn n'a jamais eu peur que de sa propre ombre.
Ta vie à New York : cette journée là à time square, avec papa, maman, et les frangines. manger des glaces, s'esclaffer parce qu'un pigeon a balancé ses excréments sur la max qui a grogné. journée d'innocence. quand marilyn trimbalait encore son carnet de croquis partout. dessiner les arbres, peindre jules et lou en train de se chamailler. les heures où on pouvait encore s'accrocher à un rêve.
ça commence toujours par une première fois. c'est logique. ça ne devient pas une habitude sans oser le faire une première fois. la provocation de trop. celle qui fait d'homme une bête. animal. imbécile. mauvais. simplement mauvais. le coup dans la figure. en plein dans la paupière. oeil violacé. puis avec les nuits qui s'ensuivent, on apprend de ses erreurs. pas le visage: trop visible. non; faut garder le secret. et marilyn baisse les yeux, porte des cols roulés tout l'été et laisse passer l'artiste qu'elle n'a pas eu la chance de devenir; elle se dit que c'est le talent trop brutal qui fait de lui un homme violent. alors le fiancé photographe qui la portait comme patrick swayze, il devient le sylvester stallone qui achève son adversaire. k.o. new-york est une chienne qui fait de ses habitants des rats.
réveil neuf heures. neuf heures trente dans sa bagnole rouge clinquante. caresse du mascara à travers le rétroviseur. dernière touche de rouge sur les lèvres. neuf heures quarante-cinq, arrivée à sa galerie. blabla autour d'un café avec christina. onze heures, rencontre avec un nouvel artiste en vogue. treize heures, pause déjeuner avec tout le personnel. quatorze heures, appels, prises de rendez-vous, réponses aux mails, visites dans des ateliers. seize heures trente, interviews, lecture de la presse, actu et yeux de biche. dix-huit heures, marilyn se réconfort dans son propre atelier, à peindre ce que personne n'achètera. vingt-heures trente, retour à la baraque. cuisine et dressage de la table. vingt-et-une heures, le fiancé rentre. il crache sur le poisson pas assez cuit, s'il a bu. sinon, il l'embrasse puis se sert un verre. vingt-deux heures, petit film, affalés dans le canapé. vingt-trois heures, dans les draps, qu'ils soient sales ou non, le regard fixe, la peur du bleu qui va se marquer entre ses côtes, et le rêve déchiqueté rembourré dans la poitrine en prenant le moins de place possible. c'est ça, new-york.
Pseudo sur le net et prénom : poisson rouge & Pauline. Comment tu nous as connu : bazzart. Je suis un double compte : non. Je suis : prélien de @Jules Hopkins. Un petit mot pour conclure : j'adore les chats.
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Dianna Agron [color=#DBBE89]~[/color] Hopkins Marilyn